1963 marque une fois de plus la collaboration de McQueen avec John Sturges avec un film de guerre qui deviendra culte : La Grande Evasion. Avec ce long métrage, l'acteur sera définitivement confirmé comme une star américaine et ne quittera plus ce rang par la suite.
C'est la même année qu'il tourne une comédie qui passera inaperçue après le succés phénoménal du film précédent : c'est La Dernière Bagarre. Ce film fût coproduit par la propre société de production de Steve McQueen : Solar Productions (son nom vient de l'achat d'une nouvelle maison à Solar Drive, en 1961, dans le Nichols Canyon près de Los Angeles... C'est le nom de la rue qui servit à baptiser cette société).
En 1964, il tourne auprès de Natalie Wood Une Certaine Rencontre qui nous fait découvrir un nouveau McQueen en simple musicien capable de fuir ses responsabilités et de les assumer.
La même année, il fait une création prodigieuse auprès de Lee Remick dans un film dramatique Le Sillage de la Violence. Mais lors de sa distribution, le long métrage est amputé de plusieurs minutes et ne reçoit pas les mérites qui lui étaient dûs.
Le 13/04/1964 Steve McQueen participe à la 36éme cérémonies des Oscars 1963 en tant que présentateur pour la remise de l'Oscar du meilleur son.
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Steve McQueen remet un oscar à Franklin Milton pour le meilleur son du film How the West was Won (La Conquête de l'Ouest) lors de la cérémonie.
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Le 06/04/1965 Steve McQueen participe à la 37éme cérémonies des Oscars 1964 en tant que co-présentateur avec Claudia Cardinal pour l'Oscar du meilleur son.
Ils remettent la célèbre statuette à George R.Groves pour le film des Studios Warner Bros MY FAIR LADY.
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Dans Le Kid de Cincinnati en 1965, McQueen incarne de nouveau un personnage muré dans son impossibilité à communiquer avec les autres. Mais cette fois-ci, le public l'accepte et le film est un triomphe.
L'année suivante, McQueen est contacté par Robert Wise pour jouer le rôle principal d(une superproduction : La Canonnière du Yang-Tsé. Le tournage dure près d'un an à Formose et Hong-Kong et se dèroule sous le contrôle des autorités militaires de Tchang Kaï-Chek et se révèle des plus éprouvant. L'équipe du film doit affronter bons nombres d'ennuis tels des typhons, des pluies torrentielles, des bombardements, des maladies... L'aventure qui devait être excitante devient bien vite ennuyeuse pour McQueen. Le résultat est un film long de trois heures et ne satisfait pas les critiques qui voient en lui, une attaque sur le conflit qui se déroule au même moment au Vièt-nam.
