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DE MON ACTEUR FETICHE
William Claxton, portraitiste de légende14/10/2008
Amoureux du jazz et ami des acteurs de Hollywood, le
photographe américain s'est éteint à l'âge de 80 ans, à Los Angeles.William Claxton, qui s'était
rendu célèbre en immortalisant quelques légendes de Hollywood ou de grands
jazzmen des années 1950, est mort samedi dernier à l'âge de 80 ans, des suites
de « problèmes cardiaques » dans sa maison de Los Angeles, selon le
quotidien Los Angeles Times. Nul mieux que lui n'a su capter toutes les
expressions de l'acteur Steve McQueen, au début de sa carrière. Son regard
déterminé, cette passion pour la vitesse, cet appétit de vivre et cette
démarche aussi féline que chaloupée. Photojournaliste de légende, William
Claxton s'attachait avant tout à capturer la tension entre l'artiste, son
instrument et la musique.Né en 1927, à Pasadena, en
Californie, William Claxton expliquait que pour lui la photographie était du
« jazz pour les yeux. Le jazz et la photographie sont pour moi semblables
par leur spontanéité et leur improvisation. Vous entendez et voyez quelque
chose, et vous l'enregistrez et c'est fixé pour toujours. » Amoureux de
cette musique , il avait réalisé les portraits de grands noms comme le
saxophoniste Charlie Parker, les trompettistes Chet Baker et Dizzy Gillespie,
le pianiste Thelonious Monk ou encore le pianiste, compositeur et chef
d'orchestre Duke Ellington. Dans son objectif, il avait également immortalisé
Frank Sinatra et la jeune actrice de West Side Story, Natalie Wood. Un livre de 7 kilosEn 1960, le musicologue
allemand Joachim Ernst Berendt remarqua les portraits de jazz et les reportages
de Claxton dans Life, Paris Match et Vogue. Il lui propose alors d'entreprendre
un périple de plusieurs mois à travers les États-Unis sur les traces de
l'histoire de la musique afro-américaine. Dès le départ, l'idée est de réaliser
un livre de photos qui sera publié par l'éditeur allemand Burda Verlag, mais
aussi de rencontrer les témoins de la saga du jazz et d'établir un état des
lieux dans différentes villes. Le résultat sera Jazzlife, un beau et imposant
livre qui vaut son pesant (7 kilos !) de photos et de témoignages
exceptionnels.William Claxton appelait la
photographie le « jazz pour les yeux » et s'attachait à capturer la
tension entre l'artiste, son instrument et la musique.